Et si on parlait histoire autour d’un café ?

 

 

A partir de janvier, la S.H.G. lance un nouveau rendez-vous mensuel :

« Venez pendre un café avec votre histoire ».

Chaque dernier samedi du mois, les Gentilléens sont invités à participer à une série de mini-conférences animées par l’historienne Madeleine Leveau- Fernandez (auteur d’une quinzaine de brochures sur la commune). L’occasion de (re)découvrir une tranche d'histoire de la ville et d’échanger autour d’un café offert par l’association.

 

Les rendez-vous de l’année 2017 :

 

- Samedi 28 janvier : L’église Saint-Saturnin.

 

- Samedi 25 février : Les seigneurs de Gentilly.

 

- Samedi 25 mars : Gentilly pendant la Révolution.

 

- Samedi 29 avril : La Bièvre à Gentilly.

 

 Samedi 27 mai : Le ventre de la terre, petite histoire des carrières.

 

- Samedi 30 septembre : Un siècle de transports en commun à Gentilly.

 

- Samedi 28 octobre : La ville en marche, l’habitat Gentilléen  depuis le-XVIIIe siècle

 

- Samedi 25 novembre : Victor Hugo à Gentilly.

 

+ De 18h à 20h à l’ancien collège Pierre Curie, 25 rue Jean Louis (au 1e étage). Entrée libre.

 

+ Renseignements : shg.gentilly2@orange.fr

 

 

Un siècle de transports en commun à Gentilly

 

samedi 30 septembre 18 h

 

 

 

La première entreprise de carrosses publics, assurant quatre lignes dans Paris, est créée en mars 1662, concept développé par le philosophe et mathématicien Blaise Pascal, il faudra attendre 1905 pour qu’une ligne de tramway traverse Gentilly alors que la première ligne du métropolitain Vincennes-Neuilly déjà ouverte, traverse la capitale.

 

 

 

Les lignes d’omnibus sont longues à pénétrer en banlieue, tandis que le réseau du centre parisien est très dense, celui de la périphérie reste très lâche. Le prix des places demeure inaccessible aux populations modestes, la banlieue n’est pas encore suffisamment peuplée pour assurer à la Compagnie Générale des Omnibus une clientèle rentable.

 

A titre d’exemple en 1662 il fallait débourser cinq sols, pour un aller simple en carrosse.

 

 

 

C’est à l’approche de l’Exposition de 1900 que le Conseil général du département de la Seine se préoccupe de créer de nouveaux moyens de transport plus rapides, plus économiques et répondant aux besoins de Paris et sa banlieue.

 

Du premier service régulier de corbillards créé sur la Seine au XVIe siècle, au TVM et à la ligne du Grand Paris Express, nous voyagerons au gré de ces transports en commun tout en rêvant au volocopter qui demain peut-être, survolera nos villes..?

 

 

 

Madeleine Leveau Fernandez - sept.-17

 

 

 

Sous vos pieds : samedi 27 mai

 

 

Souterrains mystérieux, trésors cachés, refuges secrets et autres messes noires, les profondeurs des anciennes carrières font rêver et alimentent les fantasmes. Mais qu’en est-il réellement ? Des carrières de pierres à bâtir sont exploitées à Gentilly depuis le XIIIe siècle mais c’est au XIXe siècle que l’activité constructrice de Paris accroît le besoin en pierres. Dès lors, l’extraction devient une activité importante de la commune. Il semblerait que les carriers aient été prompts à abandonner pic, cric ou pince pour prendre part aux soulèvements populaires mais ils se livraient également au lucratif commerce de la fraude sur la perception de l’octroi, grâce aux galeries souterraines. Les roues à écureuil, ces grandes roues qui servaient à remonter les pierres à la surface, ont émaillé le paysage du Val-de-Marne jusqu’au début du XXe siècle. Désaffectées,

 

les carrières connaitront une seconde vie grâce aux champignonnières et aux brasseries.  Elles serviront d’abris, lors de la première guerre mondiale.                                     

 

Madeleine Leveau Fernandez (mai-2017)

 

Samedi 29 avril : La Bièvre à Gentilly

 

Histoire d’eau : la Bièvre

 

Depuis sa source, près de Versailles, jusqu'à Paris où elle se jette dans la Seine, la Bièvre parcourt près de 40 km à travers quatre départements : les Yvelines, l’Essonne, les Hauts- de

 

Seine, et le Val-de-Marne.

 

Du temps de Louis XIV, ses rives sont renommées pour ses guinguettes et, sous la plume du poète Benserade, elle ressemble à « un beau ruisselet qui court en rossignolant » tandis que, dans le Gentilly champêtre du XVIIIe siècle, Jean-Jacques Rousseau y vient herboriser.

 

Puis, elle perd sont aspect agreste en contribuant à l'industrialisation de ses communes riveraines et c'est à la Bièvre que Gentilly doit le développement des deux industries locales les plus importantes, celle des cuirs et celle de la blanchisserie.

 

Mais, après que ces activités l’aient transformée en un égout à ciel ouvert, il a fallu se résoudre à son assainissement et sa canalisation.

 

Longtemps disparue du paysage urbain, elle existe pourtant toujours sous nos pieds et sa présence invisible a provoqué l'imaginaire de certains. Cet imaginaire est devenu réalité et, ici et là, des morceaux de Bièvre ressurgissent, redonnant ses droits à la nature tout en conciliant usages écologiques et urbains !

 

 

 

Madeleine Leveau Fernandez

 

(avril 2017)

 

Conférence en présence « amicale » de Sylvain Rotillon,

 

Directeur du syndicat mixte – du bassin versant de la Bièvre.

 

Samedi 25 mars : Gentilly pendant la Révolution

 

 

1789 : sous la pression d’une agitation révolutionnaire qui s’est déclarée en Dauphiné l’année précédente, Louis XVI convoque les Etats Généraux à Versailles.

 

Cela ne s’est pas produit depuis 1614 !

 

L’ouverture des Etats Généraux suscite de grands espoirs parmi le peuple.

 

Mais des dissensions éclatent rapidement entre les députés des trois ordres : la noblesse, le clergé et le Tiers-état, autrement dit le peuple.

 

C’est le début de la Révolution française.

 

Plusieurs centaines de milliers de personnes y trouveront la mort mais il

 

s'agit d'un moment crucial de l'histoire de la France, puisqu'elle marque la fin de l'Ancien Régime, de la royauté, de la société d'ordres et des privilèges. 

 

Les grands évènements ne sont pas à Gentilly aussi spectaculaires qu’ils l’ont été à Paris, bien que la proximité de la capitale nous permette d’imaginer la participation active de certains Gentilléens.

 

Mais quoi de plus émouvant que la prise en main, au quotidien, par ces hommes, de leur destinée ?

 

Le 8 mars 1793, vingt-cinq Gentilléens sont recrutés pour la levée en masse de l’armée républicaine, les plus jeunes ont 19 ans, le plus âgé 57.

 

 

 

Madeleine Leveau Fernandez

 

(mars 2017)

 

 

 

La conférence du 28 janvier :

 

L’Église saint-Saturnin

 

« Si Gentilly vous était conté » d’après les récits des Sociétaires

 

Samedi 24 juin : 18 h

 

Salle d’animation de la Médiathèque - buffet en clôture

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