Des fortifs au périf :

Une histoire du boulevard périphérique

 

 

 

 

 

Le tracé du périphérique n’est pas sorti de nulle part. En fait, il a trouvé sa place dans le dispositif des enceintes de Paris. Ce rempart moderne que constitue le périphérique suit en effet les anciennes fortifications de Thiers, construites entre 1840 et 1845.

 

À sa création en 1973, le périf était destiné à faciliter les déplacements dans la capitale. Aujourd’hui, cette autoroute urbaine éternellement embouteillée est synonyme de cauchemar pour le million de conducteurs qui l’empruntent chaque jour, ainsi que pour les 100 000 riverains.

 

À l’heure de la transition écologique et des rêves d’un Grand Paris, une question s’est largement invitée au cœur des débats à l’occasion des élections municipales de 2020 : Quel avenir pour le périphérique parisien ?

 

Retour sur l’histoire de ces 35 km de bitume.

 

 

Samedi 26 septembre 2020,

25 rue Jean Louis, local de la S.H.G à 18 heures précises,

 

Une conférence de Madeleine Leveau Fernandez (entrée libre)

 Fermeture des portes à 18h10

 

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ISAAC DE BENSERADE

 

Poète sous Louis XIV

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 29 février 2020, le Société d’Histoire de Gentilly permettra aux Gentilléens qui s’intéressent à l’histoire de leur ville de découvrir un poète qui a côtoyé Louis XIV pendant plus de 40 ans et qui a passé les dernières années de sa vie à Gentilly ; c’est pour cela d’ailleurs qu’une rue de la ville porte son nom : il s’agit d’Isaac de Benserade (1612-1691).

 

 

Poète, il a vécu au milieu de la cour de Louis XIV et a fréquenté les salons où les amateurs de poésie aimaient se retrouver et découvrir ses poésies et ses réparties.

 

Pendant une vingtaine d’années, c’est lui qui a écrit les livrets des Ballets de Cour que le roi aimait tant, ballets qui permettait au roi de monter sur scène pour danser sur des musiques de Lully.

Pendant toute cette période, de 1650 à 1670, il faisait travailler son imagination pour choisir les sujets de ces ballets, leurs titres et proposait des rôles aux membres de la cour qui permettaient à Louis XIV de diriger le pays.

 

 

C’est encore Benserade qui vers 1672 avait mis en vers (en quatrains) les fables d’Esope inscrites sur les fontaines du Labyrinthe de Versailles que Le Nôtre avait construit à Versailles à la demande de Louis XIV.

 

 

Elu à l’Académie Française en 1674, il s’était fait remarquer par son travail dans l’élaboration du dictionnaire et par son originalité dans ses interventions au cours des séances de l’Académie.

 

Enfin, après avoir écrit, à la demande de Louis XIV, un livre intitulé « Les Métamorphoses d’Ovide en Rondeaux », livre qui n’eut aucun succès et qui lui a valu un certain nombre de reproches de la part de ses contemporains, il décida de se retirer à Gentilly vers 1685 après avoir acheté une maison dont il a de suite tapissé les murs de ses poèmes.

 

Il donnait ainsi quelques informations sur sa maison dans le quatrain suivant :

 

Possesseur d’un terrain de petite étendue,
Je partage un ruisseau qui laisse aller ma vue 
En des lieux où pour moi l’on a quelques égards,
Et si tout n’est à moi, tout est à mes regards.

 

Et un peu plus loin il expliquait la décision qu’il avait prise en venant à Gentilly :

 

Ambition, Fortune, adieu vous et les vôtres,
L’on ne vient pas ici vos grâces mendier,
Adieu, vous-mêmes, Amour, bien plus que tous les autres,
Difficile à congédier.

 

 

Peu de personnes connaissent aujourd’hui ce poète, cette conférence sera donc l’occasion de mieux le connaitre et de découvrir un certain nombre de ses poésies.

 

Une conférence de Bernard Combe, sociétaire de la SHG

 

Samedi 29 février 2020 à 18H

 

25 rue Jean Louis, 1er étage, entrée libre

Fermeture des portes à 18H10 précises.

 

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La Manufacture nationale des Gobelins :

 

de Jean Gobelin au Mobilier national

 

 

 

 

 

 Il semble que les eaux de la Bièvre servent à teindre l'écarlate depuis le XIe siècle.

 

Cette réputation des eaux de la Bièvre considérées « comme procurant les meilleures teintures pour tapisseries » se poursuit au cours des siècles et leurs supposées propriétés tinctoriales jouent un rôle important dans le succès de la Manufacture des Gobelins.

 

Au milieu du XVe siècle. Jehan Gobelin, originaire de Reims, crée un atelier de teinture dans le faubourg Saint-Marceau (aujourd’hui faubourg Saint-Marcel), près du moulin de Croulebarbe. Située le long de la rive droite de la Bièvre, l’atelier de Gobelin connait une réussite sans pareil et le teinturier ne cesse d’agrandir sa propriété.

 

Lorsque, sur les conseils de Sully, Henri IV met en place un ambitieux programme de développement des manufactures dans le royaume de France, des ateliers de tapisseries sont installées dans les anciens bâtiments du teinturier Gobelin.

 

Depuis, la Manufacture des Gobelins, célèbre dans le monde entier, n’a cessé de marquer de sa signature l’histoire de la tapisserie. Rattachée à l’administration du Mobilier national depuis 1937, la Manufacture nationale des Gobelins tisse toujours les tapisseries qui ornent les édifices publics.

 

 

 

Samedi 25 janvier 2020,

25 rue Jean Louis, local de la S.H.G à 18 heures précises,

 

Une conférence de Madeleine Leveau Fernandez (entrée libre)

 Fermeture des portes à 18h10