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Jeudi 14 mai 2022

à 15 heures précises

 

 Salle de projection du Lavoir Numérique

                                     Entrée 4 rue Freiberg

 

Une conférence de Madeleine Leveau Fernandez

 

La conférence sera suivie de la projection du film (de 10 mn environ)  

de Bernard Bloch « Doisneau sans les images »

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire du Lavoir-Bains-douches de Gentilly
De l’hygiène publique au confort moderne

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1921, la municipalité de Gentilly sinquiète du manque d’hygiène de la population ouvrière de la ville qui, dans sa majorité, ne possède pas leau courante. Elle décide de construire un établissement de lavoir-bains-
douches.

La réalisation de cet équipement s
inscrit dans le mouvement hygiéniste qui se répand depuis la seconde moitié du XIXe siècle et qui prône le nettoyage du corps. Les plans et le suivi du chantier sont confiés à Jules Bafoil, président fondateur de l’œuvre française d’hygiène. La construction s’achève en 1925.

 
L
e succès auprès du public est immédiat et le lavoir comme les bains-douches ne désemplissent pas.

La Seconde Guerre mondiale interrompt son fonctionnement qui reprend avec le même succès en 1944. Mais son administration est trop couteuse et la municipalité en confie la gestion à un concessionnaire privé.


L
e confort moderne des logements HLM, construits par l’Office Intercommunal Arcueil-Gentilly, et la généralisation de la machine à laver sonnent le glas du lavoir-bains-douches.
L’établissement ferme définitivement ses portes en
1974 !

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Samedi 29 janvier 2022

à 18 heures précises

 

Ancien collège Pierre Curie

25 rue Jean Louis, local de la S.H.G

 

Une conférence de Madeleine Leveau Fernandez

 

 

 

 

 

L’école de Jules Ferry à Gentilly

 

Deux siècles d’écoles primaires

 

 

 

 

 

 

Ce n’est qu’en 1828 qu’est créé le premier ministère dédié à « l'instruction publique ». Dès lors, le lent mouvement de démocratisation de l'instruction s'accélère.

À partir de 1833, toutes les communes de plus de 500 habitants doivent posséder une école de garçons. En 1850, elles y sont « incitées » pour les filles.

 

De la construction des bâtiments scolaires au salaire des instituteurs, de la cohabitation des écoles laïques et libres à l’aide aux enfants indigents, la commune de Gentilly suit le mouvement, parfois même le précède.

 

Outre le collège Sainte-Barbe qui était affecté aux enfants de 7 à 12 ans depuis 1787, il existait à Gentilly, dès avant la Révolution, une école laïque primaire, située au Grand Gentilly.